Ce sport mettant en valeur le horsemanship, c’est-à-dire la relation entre le cavalier et le cheval, est arrivé au Canada il y a environ cinq ans. Établi d’abord en Alberta, le sport s’est ensuite développé en Colombie-Britannique, en Saskatchewan, au Manitoba, en Ontario et en Nouvelle-Écosse.
On retrouve aujourd’hui différentes organisations de courses de cowboy dans ces provinces et une douzaines de concours y ont lieu chaque année. S’ajoute à ses concours la tenue de plusieurs cliniques, partout au Canada, ayant pour but de présenter la discipline.
Une première démonstration de ces courses s’est déroulée en mai 2014, lors du Salon du cheval de Saint-Agapit.
Les québécois ont alors pu découvrir ce sport spectaculaire grâce au premier club de courses de cowboys extrêmes au Québec (CCXQ) et à sa fondatrice Shannon Townsend.
C’est d’ailleurs à cette dame et à M. Michel Gareau que l’on doit le développement de ce sport au Québec.
Développement de ce sport
L’appellation course de cowboy vient de l’anglais « Extreme Cowboy race ». Créée au début des années 2000 par l’américain Craig Cameron, un des cliniciens de horsemanship les plus respecté en Amérique de Nord, cette discipline a débuté sous forme de simples événements, appelés « défis du cowboy », organisés par le clinicien sur son ranch.
Elle a par la suite connu un immense succès aux États-Unis, où une série télévisée mettant en vedette ces événements a été produite durant les années 2006 et 2008. La discipline ayant connu une importante hausse de popularité suite à la diffusion de cette émission, elle a été inscrite aux programmes de plusieurs grands concours et expositions américaines.
Qu’est que les courses de cowboy extrême?
« C’est surtout le plaisir et l’excitation de franchir avec succès de nouveaux jeux et obstacles qui reproduisent des situations typiques du ranch, du travail du bétail, ou même des randonnées en nature!»
- Association des Cowboys Extrêmes du Québec (ACEQ)
Ce sport spectaculaire, où l’efficacité de l’équipe cavalier-cheval est primordiale, s’inspire de situations et de tâches du travail sur un ranch ou avec le bétail.
Bien que la pratique de cette discipline demande, au préalable, un important travail de désensibilisation avec le cheval, en lien avec les différents obstacles rencontrés dans les parcours, elle n’en reste pas moins ouverte aux cavaliers de tous les niveaux. Ceux-ci sont partagés dans différentes catégories en fonction de leur expérience et de leur âge.
Les Courses de Cowboy Extrême
Chaque équipe cavalier-cheval doit franchir un parcours composé de 8 à 14 obstacles selon les classes. Ce parcours met à l’épreuve tant les compétences du cavalier et celles de son cheval que la confiance et le courage unissant les partenaires.
Selon l’Association des Cowboys Extrêmes du Québec (ACEQ), ce sont ces aspects particuliers qui font des courses de cowboy une discipline unique, se démarquant des autres sports équestres existants. Dans cette discipline chronométrée, il n’y a pas que le temps qui importe mais aussi la qualité des manœuvres et les habiletés du duo en général, en plus des obstacles qui sont jugés individuellement.
Michel Gareau et son cheval USA lors d'une démonstration des courses de cowboy extrême au Salon du Cheval de Saint-Agapit en 2014.
Michel Gareau, vice-président de l'ACEQ et son cheval USA lors du Salon du cheval de saint-Agapit en 2014
Célèebre clinicien américain et fondateur de la discipline de cowboy extrême
L'Extreme Cowboy Association (EXCA) régit ce sport aux États-Unis