top of page

RETOUR AU HAUT DE LA PAGE

Vers les années 1500, les conquistadors espagnols venu conquérir l’Amérique s’y installèrent amenant avec eux des chevaux, dont plusieurs s’enfuirent ou furent relâchés dans la nature.

 

Ces chevaux espagnols figurent parmi les ancêtres des chevaux sauvages et de nombreuses races, telles que le Mustang et l’Appaloosa souvent utilisé par les Amérindiens.

 

Au fil des années, ils commencèrent à pratiquer l’élevage et adaptèrent leur façon de monter à cheval aux tâches qu’ils devaient exécuter. Ces cavaliers travaillant auprès des troupeaux de bétail étaient appelés vaqueros, vachers en français ou cowboys en anglais.

Un peu d'histoire

De la préhistoire à nos jours, en passant par l’antiquité et le Moyen Ã‚ge, les chevaux influencèrent le déroulement de plusieurs grands évènements historiques et imprégnèrent l’imaginaire collectif des différentes civilisations.

© Judit J. Photography

Fidèle destrier ou monture divine, le cheval est au coeur d'inombrables mythes et récits. Pensons à toutes les créatures légendaires qu'a inspiré le cheval : la licorne, les centaures, pégase, etc.

 

Il est présent dans certains textes bibliques ainsi que dans des légendes musulmanes. L'amour des chevaux transcende les religions et se retrouve dans la majorité des cultures

 

 

«The wind of heaven is that which blows through a horse's ears...»

Le vent du paradis est celui qui souffle entre les oreilles d'un cheval

-Proverbe arabe

«Très loin, au plus profond du secret de notre âme, un cheval caracole... Un cheval, le cheval ! Symbole de la force déferlante, de la puissance du mouvement, de l'action»

 

D.-H. Lawrence

Avant les débuts de sa domestication entre 4000 et 3000 av. J.-C., le cheval était pour l’homme un gibier très prisé, tant pour sa viande que pour son cuir et ses os.

 

On suppose que les premiers à avoir domestiqué des chevaux furent des tribus nomades d’Asie centrale.

 

D’abord capturés dans divers buts, les chevaux furent rapidement utilisés comme animaux de bât servant à transporter de lourdes charges, ce qui facilita grandement les migrations des peuples nomades.

 

La maîtrise des chevaux permis ainsi aux tribus de migrer dans la région du Croissant-fertile, situé dans l’actuel Proche-Orient s’étendant de la Mer Morte au Golfe Persique et passant par la Turquie, l’Iraq et l’Iran.

 

Au fil des siècles, certains peuples commencèrent à se sédentariser et développèrent des techniques de culture d’aliments pour lesquelles les chevaux furent d’une aide indispensable.

 

Ils furent donc fortement utilisés dans le domaine de l’agriculture, durant des siècles, et le sont encore aujourd’hui dans certaines régions du monde.

«Pour connaître les principes d'équitation adoptés dans un pays, il faut étudier nécessairement son équitation militaire»

 

-Gustave Lebon,

L'Équitation actuelle et ses principes, Paris, 1892

Vers 2500 av. J.-C., des civilisations de partout à travers le monde utilisaient les chevaux afin de tirer des chars de guerre, c’était, entre autres, le cas des Chinois, des Grecs, des Romains et des Égyptiens.

Malgré l’utilisation des chevaux dans les batailles, les civilisations égyptiennes considéraient davantage les chevaux comme des animaux de parade que de guerre.

En ce qui concerne les Grecs et les Romains, ils attelaient principalement les chevaux pour les courses de chars qui étaient très populaires à cette époque.

Durant le Moyen Ã‚ge, on utilisait principalement les lourds chevaux de trait pour les travaux de champs, comme le labourage des terres.

Ceux-ci étaient aussi employés lors des tournois de chevaleries ou des croisades, au cours desquels ils devaient supporter le poids des armures massives des chevaliers.

La période de la renaissance amena le développement d’une cavalerie française plus légère.

 

En effet, l’apparition de balles de fusils capables de percer les armures entraîna l’abandon de ces dernières.

 

L’équitation fut alors repensée dans le but de se défendre plus précisément et plus rapidement à cheval.

Les chevaux furent donc utilisés dans de nombreux conflits ayant définis l’histoire, telles que les Guerres napoléoniennes, et avant elles, les innombrables guerres de conquêtes, allant de celles des Romains aux invasions mongoles en Chine.

Parallèlement, durant les années 1700, les Américains se lancèrent dans la colonisation de l’Ouest qui n’aurait probablement pu être réalisée sans les chevaux amenés d'Angleterre par les colons britanniques.

 

«Aucun animal n’a autant servi l’homme que le cheval.

Associant jour après jour son labeur à celui de son maître, prolongeant de sa force et de son énergie l’intelligence de celui-ci, le cheval a été le levier de la plupart des grandes avancées techniques et économiques, depuis l’invention de la roue vers 2500 av. J.-C. jusqu’à la généralisation de la motorisation dans les années 1950. De même, le cheval est inséparable des épisodes les plus spectaculaires de l’histoire humaine – grandes invasions, conquête du Nouveau Monde, guerres napoléoniennes, colonisation de l’Ouest américain… -, partageant avec le cavalier la gloire et l’honneur des combats.»

 

-Jean-Pierre Digard,

« Équitations », Écuyers

Directeur de recherche au CNRS

(Centre de Recherche National Scientifique)

 

 

«Peu d’animaux ont eu probablement autant d’influence sur nos vies que les chevaux. Ainsi, aucun autre animal n’a joué un tel rôle dans le développement social et culturel de l’espèce humaine. Il est certain que l’ouverture des frontières de l’Ouest américain n’a été possible que grâce aux chevaux qui étaient montés et bâtés ou à ceux qui travaillaient sous le harnais.»

 

-Andy Russel, Trails of a wilderness wanderer, 1971

 

Quand je les vois courir sauvage et libre, je pense souvent aux premiers chevaux et comment ils ont été les véritables pionniers de l'Amérique. 

-Flicka (2006) 

En 1848, à la fin de la guerre les opposants aux Mexicains descendants des conquistadores espagnols, les Américains adoptèrent le style d’équitation des vaqueros, ainsi que le travail de ranchs. Ces Américains acquérir alors le nom de ranchers ou de cowboy en raison du travail avec les vaches. C’est ainsi que c’est développée la culture western , influencée par le travail du bétail.

Plus tard, durant les années 1900, le travail avec les chevaux fut progressivement abandonné. À partir de 1950 on commença à mettre en place toutes sortes de disciplines mettant à l'épreuve la communication entre le cavliers et son cheval, rapellant celle que devaient partager les ranchers avec leur monture, dans le but de faire revivre le quotidiens des cowboys.

© TONY STROMBERG PHOTOGRAPHY

L'ÉQUITATION WESTERN

bottom of page